Clubhouse Bordeaux

Aucune limitation dans le temps

Le modèle Clubhouse​ : un tremplin vers une vie sociale et professionnelle active pour les personnes vivant avec un trouble psychique tel que la bipolarité, la schizophrénie et la dépression sévère.

Après un traitement médical le plus souvent long et douloureux, ces personnes aspirent à une vie épanouissante y compris dans l’accès à l’emploi.
Cet accompagnement est très insuffisant en France.

Les Clubhouses remplissent ce vide, et sont le chainon manquant entre le soin et le retour à la vie active.

Les objectifs de l’action

L'association se fixe pour objet statutaire de :

  • Faciliter la réinsertion sociale et professionnelle de personnes fragilisées par des troubles mentaux ;
  • Créer et favoriser la création et la gestion de lieux (dit clubhouses) d'accueil, d'échange et d'activités entre personnes fragilisées par des troubles mentaux et leurs proches ;
  • Informer les malades, les familles, les entreprises et plus généralement l'opinion publique sur les troubles mentaux ;
  • Lutter contre toute forme de discrimination à l'égard des personnes souffrant de maladies psychiatriques ;
  • Défendre l'image, la dignité et les droits des personnes en situation de handicap psychique ;
  • Développer les relations interprofessionnelles et pluridisciplinaires, les échanges au plan national et international, la coopération entre les acteurs publics et privés dans le domaine de la santé mentale ;
  • Introduire sur le territoire français une démarche d'accompagnement globale sur le modèle créé à New York (Etats-Unis) en 1948 appelé « Clubhouse » en intégrant les normes et les règles du centre international ICCD (International Center for Clubhouse Développement) ;
  • Mener des actions de formation et de sensibilisation en lien avec son objet ;
  • Encourager la formation de structures autonomes (groupes d'auto-support) pour les personnes souffrantes et leur famille.

Les effets attendus ou obtenus de l’action

La méthode Clubhouse est souvent présentée comme le chaînon manquant dans le champ de la santé mentale entre le soin et la réinsertion socio-professionnelle.
Avec un premier Clubhouse arrivée en France en 2011, le projet est dans notre pays un vrai changement de paradigme dans le champ de la santé mentale car peu de structures existent entre la stabilisation médicale et la réinsertion socio-professionnelle des personnes touchées par une maladie psychique.
Les clubhouses fonctionnent par ailleurs selon un principe directeur innovant pour dans l’accompagnement de ce public : le pouvoir d’agir, c’est-à-dire la confiance et l’encouragement aux personnes de décider pour elles-mêmes de ce qui est bon pour elles.
Ainsi, elles apprivoisent leur rythme, réapprennent à connaître leurs besoins et reconstruisent un projet qui leur est adapté.
Au Clubhouse, notre spécificité est la réinsertion, avec une première étape de « remise en action » à travers la cogestion, avec des activités de type « travail » qui sont en réalité le support de leur réinsertion sociale et professionnelle.
Cette méthode s’appuie sur des grands principes :

  • La cogestion du lieu entre membres et salariés pour réaliser quotidiennement toutes les activités nécessaires à la vie du Clubhouse (accueil, communication, cuisine, comptabilité, etc.). La cogestion permet aux personnes de se remettre en action, de restructurer leurs journées, leurs semaines, de développer des compétences et savoir-être, et de reprendre confiance en soi et en ses capacités. Cette étape est essentielle pour se projeter à nouveau dans la construction d’un projet professionnel. L’entraide entre pairs est essentielle au quotidien dans la transmission de compétences au quotidien ;
  • La notion de pouvoir d’agir des personnes concernées par un trouble psychique est très présente. Elles décident d’elles-mêmes de venir s’impliquer dans le projet pour leur rétablissement et apprivoisent à travers la cogestion leurs besoins et leurs désirs pour mieux reconstruire leur projet de vie. D’ailleurs, nous parlons au Clubhouse de “membres” et non de “bénéficiaires”. Les personnes sont impliquées dans la gestion de projets et dans les processus décisionnaires ;
  • Un collectif bienveillant où chaque membre du Clubhouse est considéré selon ses qualités et ses compétences, avec le développement du principe de “pair-aidance” c’est à dire de solidarité et partage d’expériences entre personnes concernées.

Quel est le statut de l'intervenant pair ?

  • Bénévolat